TULIA

« L’expérience est le commencement de la sagesse »

CARACTÈRE

A l’image de sa déesse, Tulia est une fine calculatrice. Elle pèse le pour et le contre avant de prendre une décision, s’informe de tout ce qu’elle a besoin de savoir pour faire face à une situation… Sa capacité à passer inaperçu lui permet d’observer sans se faire remarquer et elle en use sans restriction. Son mot d’ordre est de ne jamais être prise au dépourvu. Jamais. Dans le cas contraire, et cela arrive, elle se fustige et se sermonne intérieurement jusqu’à être certaine que cette situation ne se reproduira pas. Elle retient ses erreurs pour ne plus les commettre.
Prêtresse de Minerve, la jeune femme s’y montre fidèle. En tout. Au point de se livrer à l’espionnage et à l’assassinat pour elle. Fine observatrice et détentrice d’un savoir ancestral sur bon nombre de méthodes peu recommandables, elle ne dépend pas de la technologie pour agir. Ce qui ne l’empêche en rien d’être très efficace en termes d’espionnage virtuel également. Elle traque les informations aussi bien physiques que dans la matrice. Toute humaine qu’elle est, elle n’est probablement pas sans égal, mais c’est sans conteste l’une des meilleure.
Bien qu’elle ait conscience de ses capacités, Tulia n’est pas orgueilleuse. Elle agit pour sa déesse et ne tire de son travail que la satisfaction d’une tâche bien accomplie et d’une aide précieuse apportée à celle qu’elle révère.

PHYSIQUE

Toute en longueur, Tulia possède une silhouette toute fine, avec à peine ce qu’il faut de rondeur pour prendre forme. Et pourtant, ce n’est pas faute d’avoir un appétit vorace. De taille moyenne, pas bien épaisse, des bras et des épaules d’allure fragile, elle n’aurait rien de remarquable s’il n’y avait eu son visage. D’un ovale parfait, aux courbes fines, il est éclairé par deux billes de verre d’un gris presque translucide. Une longue chevelure aussi fine que le reste encadre le tout dans une allure si légère qu’ils semblent flotter autour de son visage.
Toujours vêtue en toute simplicité, la jeune femme n’attire que peu les regards. Elle ne marque pas les mémoires, ce qui est un atout considérable dans son métier. Une unique chose pourrait la trahir : le médaillon qu’elle porte sous sa toge qui prouve son appartenance complète à la déesse qu’elle sert.

Si Tulia ne dédaigne pas les gens, elle ne se mêle pas non plus aux foules. Elle parle peu d’elle-même et préfère faire parler les autres. La matrice apprend certes beaucoup de choses mais il reste des domaines dans lesquels les rumeurs humaines demeurent bien utiles. On peut apprendre toute une biographie sur quelqu’un sans véritablement savoir qui il est. Là-dessus, Tulia est de la vieille école et préfère le contact. Néanmoins, elle n’a aucun ami, pas de lien qu’elle ne puisse briser en un instant. L’espionnage est un milieu difficile.

HISTOIRE

Tulia était jeune lorsqu’elle entra au temple de Minerve en tant que novice. Elle se souvient à peine de ce temps-là, et encore moins de ce qui le précéda. Elle se souvient peu des difficultés de son noviciat. Lorsqu’elle songe à cette époque, elle ne revoit qu’une chose : le visage profondément bienveillant de Minerve lorsqu’elle la rencontra pour la première fois. Elle ne se souvient pas de ce qu’elles se sont dit alors, tout ce qui demeure est ce visage magnifique, entouré d’une aura sans égale, et de sa propre insignifiance face à cet être supérieur. Ainsi que ce qui fut la conséquence majeure de cette rencontre : Tulia fut adoptée par la déesse pour qu’elle la serve.

Pour Minerve, Tulia apprit nombre de choses. La déesse se mêla d’une partie de son apprentissage, livrant son savoir dans certains domaines, quand d’autres maitres lui enseignaient d’autres connaissances. Ainsi, la petite fille grandit en apprenant comment tuer sans être soupçonnée, comment voir sans être vue et comment voyager dans la matrice mieux que quiconque. Naturellement, comme tout enfant né à Roma, Tulia était familière de la matrice, mais elle apprit à la voir autrement, et aussi à regarder le monde sans elle. Son maitre lui apprit à vivre sans technologie, à cacher ses secrets là où personne ne les trouverait sauf en venant l’affronter directement. Car la technologie avait ses limites. Un autre lui apprit à se comporter différemment en fonction des situations. Il fallait quelqu’un pour observer pour la déesse, il fallait quelqu’un pour jouer les messagers ou les ambassadeurs au nom de Minerve. Et la déesse de la sagesse, de la stratégie et de la victoire avait posé son choix sur la fillette qu’elle avait été alors.

Dès lors, Tulia devint un agent au sein même de la communauté de Minerve. Certains prêtres ne croyaient pas en la divinité de celle qui se prétendait déesse, Minerve en était informée. Des espions de Mercure tentaient de s’infiltrer auprès d’elle, Minerve en était informée. Ce qu’elle faisait ensuite, parfois Tulia le savait, parfois elle en était l’instrument, et parfois elle ignorait ce que Minerve planifiait pour eux, mais jamais elle ne douta de sa déesse. Sa loyauté était acquise et pour toujours.

Aujourd’hui, Tulia est une femme. Elle détient toutes sortes de savoirs dont elle fait usage pour le service de Minerve. Et sa vie se résume à sa déesse, elle le sait, assume et ne regrette rien. L’apparition de ces nouvelles villes, sans matrice, rend hommage à son travail et elle s’apprête à rendre visite à ces nouveaux voisins afin de rapporter tous les renseignements nécessaires à sa déesse.

PSEUDO : Minerve
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? Je ne sais même plus.
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